Studio di Suzanna, gipsoteca Graziozi di Modena, musei civici, 30 maggio 2020
Enfin on peut retourner dans les musées! Mon dernier dessin à Modena c’était début mars à la Galleria Estense deux étages juste au dessus, où j’avais croqué le Spinario en marbre. Aujourd’hui j’avais envie de retourner chez Graziozi, dont j’ai fait un post déjà à revoir sur ce blog, dans la petite salle de réserve de plâtres et originaux en bronze du sculpteur. L’espace est bien occupé et ça ressemble plus à une remise d’atelier qu’à un musée, j’adore! À part respirer dans mon masque en tissu rien ne semblait bizarre, jusqu’à ce qu’au bout de la première heure j’ai commencé à avoir hyper mal à l’épaule et aux pieds: la rouille du confinement! Va falloir se réhabituer à travailler debout, se bouger quoi! J’ai choisi pour me remettre sérieusement à l’étude cette « Suzanna » un modèle en plâtre absolument splendide, compliqué au possible dans une posture en équilibre avec des pleins des vides des inclinaisons variées et des formes des formes des formes! C’est tout pour aujourd’hui! Ciao!
Photos prises en ville, dans La Chapelle Medici avec les oeuvres de Michelangelo, au musée Bargello avec des sculptures de Donatello de Michelangelo et de Giambologna.
Neptune de Ghisoni 1856 et Nettuno di Bologna 1565
J’avais envie de voir Neptune …. celui de Bologne pour changer un peu de mon chéri adoré de Ghisoni! Le temps n’était pas idéal pour des photos surtout équipée en amateur, mais le modèle bien que complètement nu a été très sage 😉 J’en ai profité pour faire un tour dans le centre historique de Bologne en commençant par la Piazza del Nettuno et en tournant dans le centre historique jusqu’aux immenses tours. Le Centro storico de Bologne est, comme dans la plupart des villes anciennes d’Italie, complètement fermé à la circulation sauf les tramways taxis et riverains ce qui rend le centre ville calme et respirable et idéalement propice à la promenade, tourisme shopping et farniente y sont rois. La réglementation d’affichage commercial est très stricte et nulle enseigne agressive ne vient brutaliser le regard laissant libre cours à l’imagination pour voyager dans le temps et se régaler de l’ambiance médiévale. Bien évidemment en Italie comme ailleurs la profusion de grandes surfaces commerciales dans les périphéries a endommagé sérieusement le tissu économique des centres villes, je dis « profusion responsable » car dans une mesure raisonnable la concurrence a son utilité. Cependant ici les centre-villes maintiennent de l’activité et des boutiques traditionnelles des boulangeries et autres échoppes de produits du terroir jonchent les ruelles en pierres et en briques. Une boutique de pâtes fraîches juste en face de celle de Dior et plus loin les bouquinistes sous le portique d’un palais. Bien sur ici le fait touristique établi sur toute l’année permet cette stabilité économique nécessaire à la survie des commerces de proximité, contrairement à certaines de nos cités balnéaires qui sont vidées dès octobre et qui deviennent des villes quasi mortes en hiver. Quand je me promène dans un « Centro storico » en Italie je me dis qu’on a encore beaucoup à apprendre de nos cousins historiques, et je dois avouer que le marché de Noël avec des producteurs et artisans locaux à l’intérieur du palais du Roi Enzo c’était vraiment très très classe!