Giro a Bologna

J’avais envie de voir Neptune  …. celui de Bologne pour changer un peu de mon chéri adoré de Ghisoni! Le temps n’était pas idéal pour des photos surtout équipée en amateur, mais le modèle bien que complètement nu a été très sage 😉 J’en ai profité pour faire un tour dans le centre historique de Bologne en commençant par la Piazza del Nettuno et en tournant dans le centre historique jusqu’aux immenses tours. Le Centro storico de Bologne est, comme dans la plupart des villes anciennes d’Italie, complètement fermé à la circulation sauf les tramways taxis et riverains ce qui rend le centre ville calme et respirable et idéalement propice à la promenade, tourisme shopping et farniente y sont rois. La réglementation d’affichage commercial est très stricte et nulle enseigne agressive ne vient brutaliser le regard laissant libre cours à l’imagination pour voyager dans le temps et se régaler de l’ambiance médiévale. Bien évidemment en Italie comme ailleurs la profusion de grandes surfaces commerciales dans les périphéries a endommagé sérieusement le tissu économique des centres villes, je dis « profusion responsable » car dans une mesure raisonnable la concurrence a son utilité. Cependant ici les centre-villes maintiennent de l’activité et des boutiques traditionnelles des boulangeries et autres échoppes de produits du terroir jonchent les ruelles en pierres et en briques. Une boutique de pâtes fraîches juste en face de celle de Dior et plus loin les bouquinistes sous le portique d’un palais. Bien sur ici le fait touristique établi sur toute l’année permet cette stabilité économique nécessaire à la survie des commerces de proximité, contrairement à certaines de nos cités balnéaires qui sont vidées dès octobre et qui deviennent des villes quasi mortes en hiver. Quand je me promène dans un « Centro storico » en Italie je me dis qu’on a encore beaucoup à apprendre de nos cousins historiques, et je dois avouer que le marché de Noël avec des producteurs et artisans locaux à l’intérieur du palais du Roi Enzo c’était vraiment très très classe!
Photos détaillées de la visite dans l’article
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À la découverte du sculpteur Giuseppe Graziozi à Modena

À la découverte du sculpteur Giuseppe Graziozi à Modena, Italie
C’est par hasard que je l’ai rencontré lors d’une promenade à Sassuolo (cité du carrelage) là au fond d’une place du centre historique je vois un bronze sublime aussi beau et moderne qu’un Rodin rien à voir avec le mobilier urbain basique, je le contemple un moment et me demande qui a fait cette merveille. C’est au musée de Modena que je retrouve son esquisse en plâtre dans la galerie dédiée à Giuseppe Graziozi où elle est loin d’être la plus belle.
Plâtres argiles et bronzes des esquisses et des originaux et quelques toiles et dessins sont regroupés dans un antre dédié à la sculpture. Ses oeuvres de jeunesse représentent des moments de vie dans les champs et à la maison, et la sensibilité qui en émane est d’une grande beauté. Nombre de fontaines de la ville de Modène et d’autres cités italiennes accueillent ces bronzes figuratifs. Certaines oeuvres abordent des thèmes classiques, et au fond de la galerie caché derrière tout le reste se tient l’équestre qui au lieu d’être un exploit technique est réduit à une « oeuvre fasciste. Graziozi le sculpteur talentueux qui s’il n’avait pas sculpté Mussolini aurait pu avoir un réel succès au delà des frontières de l’Italie et éclairer d’avantage son siècle. Devant une telle critique je m’interroge: un artiste doit il être jugé sur son talent ou sur ses commissions? Quand j’écoute mes sens et les battements de mon coeur en regardant certaines oeuvres de Graziozi, je n’entends autre chose que de la finesse de la beauté de la sensualité du respect et une immense tendresse, la seule sculpture que je trouve froide c’est celle de la statue équestre et pourtant j’aime les chevaux. J’ai pris quelques photos dans cette galerie pour vous montrer ce qui m’a émerveillé des plâtres et argiles, peut être vous comprendrez en regardant ces images en quoi tout ceci est beau. En suivant la carte des fontaines à Modena je suis allé à la chasse aux oeuvres, parcours esthétique à la recherche d’une certaine beauté urbaine. 
Quelques images à suivre que je partage avec vous, dont les deux premiers sont mes coups de coeur: « La Lupa » la louve et  » Il Figlio della Gleba » le fils de l’esclave. Photos dans l’article de blog http://medusacorsica.com/2018/11/giuseppe-graziozi-modena/
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Giro a Castelnuovo Rangone


Balade dans la capitale de la mortadella!
Cochon a sa place d’honneur entre l’église et le donjon ici, une belle statue de bronze taille réelle, après tout ici on peut compter au moins cinq cochons par habitants au pays de la mortadella. En route on est passés devant un panneau indiquant un producteur de fromage de parmesan et bien ça sentait le cochon! Aujourd’hui c’est férié ici donc les commerces étaient fermés, je suppose qu’un jour normal il y plus de vie dans ce coeur de cité italienne. J’avais dit à mon mari « Viens on va voir un cochon dans un bled pas loin » l’histoire d »une promenade romantique à deux, et franchement même si le château est beau …. j’adore ce cochon!
Qu’en pensez vous ce serait bien un sanglier ou une brebis ou un improbable duo de bronze sur la nouvelle place de l’église à Saint Antoine? Un duo que les petits s’amuseraient à chevaucher en attendant que les parents discutent à l’ombre devant la nouvelle église?

Photos du 25 avril 2018 à Castelnuovo Rangone 41014, MO/Italia. Le monument est un cochon de taille réelle sur la place de promenade de la ville de Castelnuovo. Auteur KEE SANSEN 1997.

Giro a Formigine

Dolce vita!
Pour ceux qui voudraient savoir pourquoi j’ai fait tribuler le maçon à trouver des briques pour la finition du toit de l’atelier, voilà : les briques c’est beau!
On s’imprègne de ce que l’on voit pour créer et bâtir tout autant que pour être et devenir, alors être exigeant avec les influences est très important.
Jour de marché également à Formigine, à la recherche de produits locaux j’y fais mes emplettes de fruits et des plantes grasses amusantes. Puis je pars dans la campagne chez un producteur de parmesan juste là derrière la ville au milieu des champs et des vignes.
Sur la route je ne peux m’empêcher de penser à notre marché de Ghisonaccia et j’envie le décor majestueux du château, on ne peut tout avoir je sais et dans certains cas la modestie s’impose mais l’influence est là et je rêve de créneaux et de pont-levis à rapporter avec moi …
Bises d’Italie !

Giro a Bismantova

Excursion sportive et spirituelle à la « Pietra di Bismantova », sportive car il faut y monter, spirituelle car de là haut on se sent vraiment vivant. En fait la montée est une belle suée, un calvaire, une « fatica di Ercole » de type montée héroïque! Les courbatures des jours suivant m’ont rappelé le bon souvenir de cette sortie surtout dans les escaliers! Certains viennent ici pour se tuer, d’autres pour pratiquer l’escalade ou pour jouer à Charlie Chaplin sur un fil au dessus de rien, nous pas. Arrivée en haut j’étais morte, je me suis couchée sur une pierre pour me ressaisir un peu et là j’ai senti à quel oint cela avait été si important de monter. Pas seulement pour se surpasser quand on n’est pas super sportif mais pour prendre conscience de mon corps là sur ce cailloux étrange au milieu de rien malgré la foule. 

Salse di Nirano, Italia


SALSE DI NIRANO, ITALIA
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Un dimanche à la campagne pas comme les autres dans un étrange paysage. Ces geysers crachouillent en bulles épaisses de l’eau argileuse et avec les années se forment ces monticules assez volumineux. J’imagine facilement que les épaisses coulures d’argile ont dû craqueler au soleil de ces derniers jours et dessiner ces effets de matière surprenants, comme si un éléphant avait marché sur des amphores étrusques. Ce qui est impressionnant c’est de se savoir debout sur des tonnes d’argile dans une quantité monumentale agglutinée depuis le commencement des temps et concentrée là juste sous mes godasses empoussiérées. Quel dommage que j’aie vu ce panneau sur lequel était écrit l’interdiction d’en ramasser, sinon j’aurais volontiers bourré mes poches de cette poussière fine et claire qui semble si bien durcir au moindre rayon de soleil …. Le comble pour une modeleuse de se trouver en plein milieu de ça et de partir bredouille! On se sera contentés de la balade dans les vignes de l’air pur des collines et de l’étrangeté du paysage, mais je peux vous assurer que la première chose que j’ai faite en arrivant sur le site c’est d’y coller la main dedans, c’était plus fort que moi il fallait que je touche, et c’est si fin si doux j’imagine que ça doit super bien se travailler. Je vais sûrement en rêver ….
http://www.medusacorsica.com/2018/04/salse-di-nirano-italia/